Jacques André Lavier

Lorsqu’on lit les ouvrages de Jacques-André Lavier, il apparait riche de trois sources : la paléographie chinoise à partir des travaux du jésuite et sinologue Wieger, la philosophie guénonienne pour son concept de tradition, l’astrologie chinoise à partir des travaux de Gaubil et de De Saussure.

D’une rigueur et d’une précision remarquable tant dans le choix des mots que des concepts, il brille par sa pédagogie, mais s’enfermera ensuite pour la transmission qu’il veut « initiatique » (pourquoi pas) mais qu’il réserve aux seuls « médecins conventionnels », ce qui est quelque peu contradictoire d’une part parce qu’il n’était pas lui-même médecin, et d’autre part par l’ancienneté de la médecine qu’il révèle face à une médecine conventionnelle très récente.