Mon père m’a sensibilisé très jeune à l’herboristerie et au vitalisme (que certains nomment à tort “magnétisme”). Avec lui, à Casablanca, je fréquentais Salicetti, Lemoine et John Deel. Les deux premiers étaient guérisseurs, et sur mes temps de loisirs scolaires, ils m’initièrent à leurs techniques. John Deel était naturopathe, et ses conversations avec mes parents furent toujours très instructives. Lorsque j’étais étudiant à Lyon, fin 65, je résidais en cité universitaire, mon meilleur copain s’appelait Jonathan Antony Ducoutumany. Il arrivait du Viet Nam. Je le surnommais « Samouraï ». Il me parlait beaucoup de la médecine traditionnelle de son pays. (J’ignorais que des années plus tard je publierai un ouvrage de médecine traditionnelle au Viet Nam et co-écrit avec le Dr Truong Thin).
Février 66 je suis parti à Séville pour quelques mois, suivre un cours de langue espagnole à l’université. En juin je rentrai à Casablanca pour organiser le rapatriement de mes parents sur Nantes. En septembre je partais au Portugal. J’y ai travaillé comme speaker (locutor), et créé le premier cours d’Aïkido.
En 1967, j’interviewai le Dr en médecine Roger Dornier ( rapatrié d’Alger et installé à Nice ) qui m’initia ensuite à une lecture différente de la biologie et aux rudiments sommaires de l’acupuncture. Je rentrai en France en octobre 67 pour commencer un cycle universitaire de psychologie. A cette époque, cette formation incluait de la biologie, de l’embryologie et de la psychophysiologie. Parallèlement à mes études de psychologie, dès 1968, grâce à Emilienne Racaud, j’étudiai les fondements de l’hygiénisme à partir des ouvrages de Shelton, et des cours d’Hygiène Vitale et de psychosomatique naturelle d’André Passebecq.