Nous ne reviendrons pas sur les éléments de sa biographie déjà évoquée dans notre article sur les origines de l’acupuncture en France. Plus importante est son oeuvre, toujours d’actualité même si la lecture en est un peu difficile. En particulier son ouvrage majeur “l’acupuncture chinoise” réédité en 1957.
Même si d’autres ouvrages sont partiellement dépassés, en particulier celui sur les pouls radiaux (éditions Trédaniel), il n’est jamais inutile de les relire, car on y trouve de véritables perles. En tout cas les oeuvres de Soulié de Morant ont façonné et enrichi mon mode de penser. Certes je ne l’ai pas connu directement, mais jeune acupuncteur, j’ai reçu des personnes qui avaient été traités par lui.
Quand bien même il fut décrié dans son pays, une galerie du musée de l’Université de Médecine Traditionnelle, campus de Chenggong (云南中医学院) lui est dédiée.