À vrai dire je n’y croyais pas !
Je me disais, « encore un de ces trucs pour gogos, panacée commerciale destinée à exploiter la crédulité ». Et ce genre de pensée a le don de me fâcher.
Et pourtant …
Pour mon anniversaire, l’une de mes amies me remit un paquet plutôt lourd. En l’ouvrant, j’y trouvais un livre et une « lampe à sel ». C’est à dire une ampoule placée dans un bloc de sel gemme de couleur orange. Je me mis à lire l’ouvrage, et c’est justement de cette lecture naquit ma colère.
L’aspect culturel du texte était certes séduisant, bien documenté, mais ma méfiance augmentait au fur et à mesure des véritables promesses sur les améliorations de pratiquement tous les problèmes de santé. Décidément ces lampes à sel guérissaient tout ! Cela dit, la lampe étant esthétique je l’installais sur une étagère, près d’une fenêtre, l’allumais et la nuit, j’oubliai même de l’éteindre.
Le hasard (si tant est que l’on y croit) voulut qu’une amie, dans l’après-midi même, réorganise mon espace, et pose près de la lampe un bulbe d’amaryllis sensé ne fleurir qu’au printemps, or nous étions en Décembre, et le mois était plutôt froid. Ce n’est que le lendemain soir que je me rendis compte que du bulbe sortait une minuscule pousse, et 7 jours après, j’avais droit à une tige de 40 cm et à huit fleurs, puis les deux jours suivants, quatre autres fleurs !
Devant une évidence, il ne faut pas être borné. Crédule non plus. Aussi plaçai-je une (autre plante) que je conservais au cas où, ,mais que j’avais décidé d’abandonner, tellement elle me paraissait déjà moribonde. Et quelle ne fut pas ma surprise lorsque je vis se développer une feuille et pousser une tige !
Depuis, j’ai multiplié les expériences, j’ai fait installer une lampe à sel dans chaque salle de soin, et je les ai recommandées aux patients.
Alors, ai-je besoin de vous donner mon conseil ?